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Pastiche de la cigale et la fourmie:
Le fringant et le coureur
Le fringant ayant baffré
tout l'été,
Se trouva fort dépourvu
Quand le docteur fut venu.
Plus un seul petit morceau
De foie gras, de bon gateau.
Il alla pleurer malheur
Chez son voisin le coureur
Lui priant de lui trouver
quelques trucs pour s'alléger
Sans effort, glace et vanille
-Jamais plus ne vous raillerai lui dit il
-Ni vos courses en avril
-où votre acèse débile.
Le coureur pourtant pas bêcheur
C'est là son moindre propos.
-Que faisiez vous au temps chauds.
Dit il a cet emmerdeur
-Nuit et jour à tout venant
-Je mangais, ne vous déplaise
-Vous mangiez, j'en suis fort aise
-Et bien! Courrez maintenant.
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